Dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) : quels traitements et quelle prise en charge ?

Publié le 8 février 2021

La dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) est une maladie de l’œil qui concerne principalement les personnes âgées de 50 ans et plus. Cette maladie atteint la zone centrale de la rétine, aussi appelée macula, provoquant à terme une cécité limitée. Évolutive avec l’âge, la DMLA est la principale cause de malvoyance chez l’adulte de plus de 50 ans.

Quels sont les symptômes de la DMLA ? Comment traiter cette maladie ? Quelle prise en charge ? Découvrez tout ce qu’il faut savoir sur la DMLA avec la Mutuelle GSMC.

Tout savoir sur la dégénérescence maculaire liée à l'âge avec la Mutuelle GSMC
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Savoir reconnaître les symptômes de la DMLA

La DMLA est une maladie évoluant plus ou moins rapidement. Il est nécessaire d’en connaître les symptômes pour traiter la maladie le plus tôt possible et ainsi freiner son évolution. Les symptômes de la dégénérescence maculaire liée à l’âge sont les suivants :

  • déformation des images et des lignes droites, qui semblent ondulées ou courbées ;
  • baisse de l’acuité visuelle dans la macula avec difficulté à voir les détails, de près ou de loin (la vision périphérique n’est pas impactée) ;
  • apparition de taches noires sur le champ de vision central ;
  • baisse de la sensibilité aux contrastes (les images semblent plus sombres et plus ternes) ;
  • difficultés à voir de nuit ;
  • besoin de plus de lumière pour lire ;
  • impression d’éblouissement ;
  • vision des couleurs modifiée.


À un stade plus avancé, l’image au centre est floue. Une personne atteinte de DMLA peut conserver son activité quotidienne grâce à sa vision périphérique, mais certaines tâches deviennent impossibles comme la conduite ou encore la lecture.

Peut-on prévenir la DMLA ?

Si la dégénérescence maculaire est « liée à l’âge » et dans certains cas à des prédispositions génétiques, il est possible de prévenir la maladie en évitant notamment de fumer. En effet, la consommation de tabac augmente de 4 à 6 fois le risque de développer la maladie. Autre élément à surveiller : l’alimentation. Il est conseillé de manger davantage d’aliments riches en antioxydants (baies, pommes, gingembre, noix, café, etc.). De même, les aliments riches en oméga-3 comme les poissons d’eau froide, permettraient de réduire le risque de contracter la DMLA. En revanche, il est essentiel de limiter la consommation d’aliments riches en gras saturés. Enfin, pour éviter la DMLA, il faut pratiquer de l’exercice physique régulièrement. Par ailleurs, les personnes déjà atteintes de DMLA faisant du sport au moins 3 fois par semaine peuvent voir la progression de la maladie ralentir.

Comment traiter la DMLA ?

Il existe deux formes de dégénérescence maculaire liée à l’âge : la DMLA sèche et la DMLA humide. Selon la forme contractée, un traitement n’est pas toujours possible. Zoom sur les différentes formes de DMLA et leur traitement.

LA DMLA SÈCHE

Aussi appelée DMLA atrophique, la DMLA sèche est une forme de dégénérescence maculaire qui altère progressivement la vision centrale en raison d’un amincissement anormal de la macula. Il n’existe à ce jour aucun traitement pour soigner cette forme de DMLA.

LA DMLA HUMIDE

La DMLA humide (ou exsudative) est la forme la plus courante de dégénérescence maculaire liée à l’âge. Des vaisseaux sanguins se développent dans la macula, perturbant par la même occasion l’organisation de la rétine. Évoluant plus rapidement que la DMLA sèche, la DMLA humide peut être ralentie grâce à un traitement. Des médicaments anti-angiogéniques viennent empêcher la création et le développement des vaisseaux sanguins dans la macula. Toutefois, le traitement permet simplement de stabiliser la maladie, il ne peut pas la faire disparaitre totalement.

DMLA : quelle prise en charge ?

Les consultations ophtalmologiques et les traitements contre la DMLA sont pris en charge par la Sécurité sociale et la mutuelle santé à des niveaux différents.

  • La consultation chez l’ophtalmologue

La consultation chez l’ophtalmologue est prise en charge par la Sécurité sociale à hauteur de 70 % sur le tarif conventionnel de 30 € (secteur 1 ou secteur 2 adhérent au DPTAM). Le tarif conventionnel descend à 23 € pour les ophtalmologues de secteur 2 non adhérents au DPTAM. La mutuelle prend ensuite le relais pour régler tout ou partie du reste à charge. Selon le contrat de mutuelle santé choisi, le ticket modérateur et les éventuels dépassements d’honoraires pratiqués par le spécialiste pourront être aussi pris en charge.

  • Le traitement contre la DMLA

Le traitement permettant de ralentir la progression de la DMLA est pris en charge en intégralité par la Sécurité sociale.

La Mutuelle GSMC vous accompagne…

Si vous optez pour la GSMC pour votre mutuelle santé senior, vous bénéficiez d’un remboursement à 100 % pour la consultation d’un spécialiste tel que votre ophtalmologue, et ce, dès la formule la moins chère (Formule Minima). À partir de la seconde formule[OT1] , vous profitez d’un remboursement dépassant les 100 %, et pouvant atteindre jusqu’à plus de 200 % pour la Formule Optimum.

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